Vincent Ravalec

Ravalec, c'est la jeune garde, celle qui ne connaît pas le "complexe de l'auteur", celle qui écrit comme elle taperait sur sa batterie. On se souvient d'ailleurs de l'aplomb avec lequel Ravalec raconte dans « L'Auteur » avoir subtilisé le papier en-tête d'une chaîne de télévision afin de se confectionner une fausse lettre de recommandation auprès d'un éditeur. La génération d' "Un monde sans pitié" se reconnaîtra dans cet univers fait de désillusions mais aussi d'ironie et d'un bon paquet d'espoirs, de combines foireuses et de besoin d'amour. Losers nés ou simplement victimes de concours de circonstances, les personnages qui hantent les pages de « Cantique de la racaille » ne croient plus en grand-chose, et pourtant, il ne leur faut pas non plus grand-chose pour repartir au quart de tour : une fille qui passe, une mélodie bien balancée ou simplement un tuyau moins percé que les autres...

 

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